- Rassegna stampa Manifestazioni DONNA, VITA LIBERTÀ
- Rassegna stampa sull'Appello delle e degli ambulanti di Via Bologna - Napoli
- Gli immigrati contro la criminalità: racconto della giornata del 1° Agosto 2021 a Sant'Antimo (NA) - Rassegna stampa e Foto
- VACCINAZIONI
- Rassegna stampa sulla riapertura simbolica del mercato interetnico di Via Bologna, a Napoli - 17 Aprile 2021
- Rassegna stampa sul presidio degli ambulanti del mercato interetnico di Via Bologna - 10 Aprile 2021
- CIAO MARCELLO
- Employee Regularization Norms 2020
- SULLA REGOLARIZZAZIONE 2020
- Contro il razzismo - sanatoria e libertà per tutti/e gli immigrati/e
اضطهاد المسيحيين: مشكلة بالنسبة للغرب
Le persecuzioni cristiane: problema per l'occidente
Il mito di Cassano “er bullo” che non può accettare il declino
(rassegna stampa, Barbadillo.it)
CENA DOMINI CARLO E LARA
Tenda da balcone coperto estate-inverno
Per una Pasqua di perdono
USA ed Iran faticano a trovare un accordo
Berlusconi: la vendita del Milan ai cinesi è cosa fatta
(rassegna stampa, Secolo d'Italia)
Bambou Price en concert au nom du père
Les recruteurs venus le superviser pour l'amener en Europe sont repartis du Cameroun sans lui parce que le jeune footballeur Mbamba Motto, malade, ne pouvait montrer son talent. Et c'est Samuel Eto'o, plus jeune qui partira avec ces agents. Plus tard, le très prometteur joueur débarque au centre de formation du FC Nantes en plein hiver. Le froid martyrise les pieds de la pépite camerounaise qui ne peut s'exprimer. Fin d'un rêve. Alors qu'il aurait pu déprimer et s'enfoncer, Bambou va entamer une reconversion surprenante. Des centaines de feuilles blanches vont être noircies des chansons qu'il écrit à n'en point finir. Personnalité très ouverte, il va même intégrer un orchestre congolais et s'y sentir à l'aise. Bluffant, Mbamba Motto vient de sortir un album solo avec le nom d'artiste : Bambou Price. Y figure une superbe chanson, la meilleure de l'opus, bouleversante et captivante qui rend hommage à son père Motto Pierre. Le samedi 24 janvier 2015, à la Maison de Quartier des Dervallières de Nantes, le chanteur camerounais sera au cœur d'une soirée d'hommage à ce père assassiné dans la nuit du 24 au 25 janvier 1989. Au programme également DJ Lorenzo Madiba, l'Alchimiste.
Au hasard d'une interview dans l'émission « Chemins d'Afrique » sur Jet FM le 13 novembre 2014, Bambou Price avait révélé une profonde blessure dans un propos entrecoupé des sanglots : « Mon père est décédé, il y a 24 ans, j'avais à peine 10 ans et je souffre de ne pas connaître un seul de ses amis ou quelqu'un qui puisse me parler de lui, de ce qu'il était, de comment il était ». Touché, un groupe de Congolais décide de rendre hommage au disparu afin d'aider le fils à avancer. L'initiative va fédérer : Niclette Duama accepte d'assurer la production exécutive, DJ Lorenzo Madiba l'animation de la soirée et Huguette Eluka le plaisir des papilles.
« Même s'il n'y aura qu'une seule personne dans la salle… »
Cette soirée hommage a été préparée en secret, à l'insu de Bambou Price. Lorsque le 2 janvier 2015, la fine équipe d'organisation lui présente le projet et l'affiche, le chanteur fond en larmes et étale sa joie : « C'est mon plus beau cadeau de Noël. 25 ans après, mon père est enfin honoré ». Le lendemain, il se fend d'un coup de fil à sa mère au Cameroun. Prise d'émotion, elle laisse tomber le téléphone et se met à chanter des cantiques religieux. Et pour assurer une plus large communion lors de cet hommage, l'entrée à la soirée sera gratuite. Bambou qui va se produire, prévoit de présenter un répertoire très large qui ira des oeuvres de Christophe Maé, Lokua Kanza, Fally Ipupa jusqu'à ses propres chansons et promet : « Je serai à fond même si ce jour-là il n'y aura qu'une seule personne dans la salle. »|Botowamungu Kalome (AEM)
Le chanteur Bambou Price|Le DJ Lorenzo Madiba en compagnie du chanteur Kavenah de System A|Photo : AEM
a productrice exécutive Niclette Duama à gauche sur la photo|Photo : AEM
Huguette Eluka qui va s'occuper de la partie gastronomique de la soirée en compagnie de son mari Anto Nzola "Coach Mourinho" |Photo : AEM
Angola : CASA-CE va se muer en parti politique en 2016
La coalition CASA-CE a réaffirmé son intention de se transformer en un seul parti politique, ce qui devrait entraîner la dissolution des partis membres. Un congrès constitutif est prévu, à cet effet, pour 2016. À l'issue de cette rencontre la nouvelle formation politique se fera enregistrer auprès de la Cour constitutionnelle sous une nouvelle appellation, a précisé le leader de cette coalition, Abel Chivukuvuku.
L'un des objectifs de cette fusion a été donné par le vice-président de CASA-CE , Lindo Bernardo Tito : les « quatre petits partis politiques de la coalition vont fusionner en un parti politique en vue de participer à la course électorale de 2017 ».|Jossart Muanza(AEM)Koffi Olomidé : le concert de Luanda reporté au 18 janvier
Sur décision des autorités administratives de la ville de Luanda, le concert de Koffi Olomide prévu pour le 10 janvier dernier au ciné Atlântico, une salle de 1.500 places, a été annulé et reporté au dimanche 18 janvier.
Cause de ce report selon le général José Tavares Ferreira, qui est à la tête de la commission administrative de la ville de Luanda : une demande tardive d'autorisation de la part des organisateurs auprès de l'autorité urbaine. Les organisateurs n'auraient pas ainsi respecté la réglementation sur l'organisation des spectacles et divertissements publics qui exige notamment la mobilisation des policiers et des pompiers pour sécuriser l'événement.
Via une vidéo diffusée sur youtube Paulo Tudilu, coproducteur du concert, soutient que le nombre des billets pré-vendus et la mobilisation des mélomanes pour ce concert seraient à l'origine de l'annulation du concert du 10 janvier par la police qui aurait craint d'éventuels débordements.|Jossart Muanza (AEM)
À LIRE ÉGALEMENT SUR
Angola : la chasse aux sans-papiers vivement critiquée à l'étranger
Une opération d'identification à grande échelle menée à Luanda et dans 17 autres villes angolaises entre le 19 et le 20 décembre derniers, s'est soldée par l'interpellation de 3'45 personnes de 35 nationalités différentes. 884 étrangers en situation irrégulière ont ensuite été gardés en détention. Les autorités angolaises affirment que le contrôle de l'immigration constitue une des priorités pour 2015 ainsi que la lutte contre la fabrication de faux dollars par des réseaux organisés, le trafic de drogues et de diamants.
La police nationale angolaise, par la voix de son commandant en second Paulo de Almeida a évoqué récemment à Luanda la présence de plus d'un demi-million d'immigrants illégaux sur le sol angolais considérant la situation comme une « invasion silencieuse ».
Pour appréhender les étrangers en situation irrégulière, les maisons ont été fouillées, des personnes arrêtées dans la rue ou sur leur lieu de travail. Et même des imams ont été arrêtés dans les mosquées, affirment des témoins cités par la presse locale. Chaque semaine, selon les chiffres pour 2014 du Service de Migration et des Étrangers (SME ), ce sont plus de 1'000 immigrants illégaux qui sont expulsés de ce pays .
Parmi les personnes interpellées, de nombreux ressortissants guinéens. À ce propos, Sanoussy Bantama Sow, le ministre délégué aux Guinéens de l'étranger, qui a annoncé que le gouvernement de son pays envisagerait de porter le « débat sur l'immigration de ses compatriotes vers l'Angola au plus haut niveau ». « À ce jour, ils ont libéré 2'161 personnes sur les 3'045 interpellées... » rappelle Sanoussy Bantama Sow qui s'appuie sur des chiffres fournis par la représentation diplomatique de son pays à Luanda. Après les Congolais, les Guinéens constituent la seconde communauté étrangère en Angola, essentiellement active dans le petit commerce.
Vives critiques à travers le continent
Premier pays à réagir : la Chine qui compte une forte communauté d'immigrés en Angola et qui a demandé aux autorités angolaises de « garantir effectivement les droits et intérêts légitimes des ressortissants chinois et de traiter adéquatement et rapidement cette affaire selon la loi. » Plusieurs organisations africaines et la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) ont, pour leur part, dénoncé le sort réservé à des milliers d'immigrés ouest-africains raflés dans les rues et rassemblés dans un centre de détention. « Les autorités angolaises se sont engagées dans une nouvelle opération de lutte contre l'immigration clandestine qui s'apparente à une véritable traque aux migrants », ont dénoncé huit organisations guinéenne, maliennes, mauritanienne et sénégalaise de défense des droits humains. Outre ces interpellations, ces organisations de défense des droits humains ont jugé « cruelles, inhumaines, humiliantes et dégradantes » les conditions de détention des immigrés clandestins, dénonçant également « des pratiques d'extorsion et de racket. » L'organe de presse Mali Actu est allé même jusqu'à titrer « Massacres de Ouest-africains en Angola Ça suffit !!! »
Amnesty International, tout comme, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) a également réagi en demandant aux autorités angolaises « de mettre immédiatement un terme aux pratiques d'arrestation et de détention arbitraire perpétrées par les forces de sécurité ».|Jossart Muanza(AEM)
Angola : reprise de la production agricole à Mucoso
Considéré comme l'un des plus importants projets agricoles en Angola, le périmètre irrigué de Mucoso situé à 20 km de Dondo, dans la province de Kwanza Norte, vient d'être inauguré par le ministre angolais de l'Agriculture Afonso Pedro Canga. Après des travaux de réhabilitation pour un coût de 11 millions d'euros, l'objectif visé est d'assurer, dès ce mois, la production de fruits et de légumes sur une surface initiale de 500 hectares.
Le projet englobe également la construction des habitations pour les techniciens, l'aménagement des aires de service et l'installation d'autres équipements de soutien destinés notamment à assurer l'approvisionnement en eau potable. Les travaux réalisés, par la société espagnole INCATEMA, concernent également la remise en état de 20 km de route en vue de faciliter la circulation des personnes et des machines agricoles.
Le projet devrait permettre la création, dans un premier temps, de 80 emplois dans cette ferme agricole dotée de chambres froides destinées au stockage des produits.
La part de l'agriculture angolaise est estimée à 12,3 pour cent du produit intérieur brut (PIB) soit légèrement au-dessus des prévisions de 11,9% pour 2014, mais de très loin inférieure aux chiffres de l'année précédente où une augmentation de 42,3% avait été enregistrée. Les exploitations familiales, avec environ 2,5 millions de ménages, représentent plus de 80% de la production de cultures alimentaires de base (céréales, tubercules, les légumes) et disposent aussi des plus grands effectifs du bétail du pays.|Jossart Muanza(AEM)
CAN 2015 : calendrier des matches, groupes et résultats
Angola : Sébastien Desabre, nouvel entraîneur de Recreativo Libolo
Le Français Sébastien Desabre vient de signer pour une saison au poste d'entraîneur du club Recreativo Desportivo Libolo en remplacement de l'Angolais Miller Gomes. Le nouvel entraîneur, âgé de 38 ans, vient d'entamer sa mission auprès des champions angolais en titre actuellement en stage au Portugal. Avant son arrivée en Angola, le technicien français est passé par ASEC Mimosas (Côte-d'Ivoire) et Coton Sport de Garoua (Cameroun) avec lequel il a remporté le titre de champion national en 2013. Son dernier club était l'Espérance de Tunis avec lequel il a remporté le championnat tunisien.
Pour rappel, le Recreativo Desporto Libolo a terminé le championnat angolais avec 69 points avec une seule défaite en 30 matches disputés, 39 buts marqués et 13 encaissés. Au cours des quatre dernières saisons, le club a été sacré trois fois champion. Le club n'a pas pu, cependant, conserver son entraîneur Miller Gomes qui a fait le choix d'aller passer des diplômes des niveaux III et IV en vue de pouvoir exercer en Europe où il aurait des propositions notamment au Portugal. Selon un communiqué du club, la direction s'est même engagée à prendre financièrement en charge une partie substantielle de cette formation.|Jossart Muanza(AEM)Brazzaville a réveillonné avec Jossart N'Yoka Longo et Zaïko Langa Langa
C'est à l'hôtel Ledger Plaza Maya-Maya et au Palais des Congrès à Brazzaville l'orchestre Zaïko Langa Langa a réalisé la jointure entre les années 2014 et 2015. Mercredi, le 31 décembre 2014, aux environs de 23 heures, l'orchestre Zaïko est monté sur le podium où les premières notes ont retenti dans la salle des banquets du Ledger plazza. Avec un répertoire musical très varié remettant à flots des tubes comme Lisapo, Toli Kolumpé, Makanzi, Fonsi, 2015 s'annonce sous de meilleurs auspices.
À minuit, l'orchestre a marqué une pause afin de permettre au public d'échanger les voeux. Ensuite, le tour est venu à Jossart N'Yoka Longo, de monter au créneau. Il a présenté ses vœux aux mélomanes présents et aux amis avant de mettre la machine musicale en branle, appuyée à l'animation par Doudou Adoula, jusqu'au-delà de 3 heures du matin. Ravi, Maher Gedahoui, directeur général du Ledger Plazza Maya-Maya, déclarait à Sec Emma, le secrétaire administratif et financier de Zaïko : « Quand on a un orchestre comme Zaïko, qui a des professionnels disciplinés, il n'y a pas de soucis à se faire… ».
Le lendemain, l'orchestre était programmé sur l'Esplanade B du Palais des Congrès, en face du Parc zoologique. Aux environs de 21 heures, en plein air, où les mélomanes ont répondu massivement à l'invitation du producteur Beethoven Yombo Pella Germain, patron du label GPY. Cette deuxième production a drainé une immense foule. Les musiciens de Zaïko, ont donné le meilleur d'eux-mêmes. Ils étaient très habiles et bien vêtus. Jossart N'yoka Longo, tenue décontractée et casquette blanche sérigraphiée 2015, était dans une forme éblouissante, dégageant une synergie scénique incroyable avec ses musiciens. Les rideaux sont tombés à 2h40' du matin, par la chanson anthologique Fièvre Mondo.
Ce deuxième concert marquait également la réconciliation entre le groupe Prozal (Production Zaïko Langa Langa) et le groupe GPY-Very Strong. Les deux groupes ont entretenu des relations tumultueuses depuis 1992. Et la dernière production de Beethoven avec Zaïko remonte au 31 décembre 2001. Cette année-là Zaïko avait presté sur la même scène avec l'Afrisa-International du Seigneur Rochereau Tabu Ley, à l'hôtel Olympic-Palace de Brazzaville. Des problèmes internes liés à ces deux groupes avaient surgi et persisté, assombrissant leurs relations.
Beethoven a une grande expérience des prestations scéniques, sur les deux Congo (RC et RDC). Il a acquis son expérience auprès du défunt Adam Dambet Zembe, un grand ami de l'orchestre Zaïko (Un des fondateurs du Fan Club Zaïko de Brazzaville, en 1971), producteur tourneur dans les années 80. En perspective, des projets de production interurbaines et interdépartementales.
Aimé Makiza(pour AEM), Brazzaville, Congo
À LIRE ÉGALEMENT SUR
À l'hôtel Ledger Plaza Maya-Maya Zaïko Langa Langa lors du dîner-concert à l'Hôtel Ledger plazza|Photo : Zaïko L.L.
Zaïko Langa Langa lors du dîner-concert à l'Hôtel Ledger plazza|Photo : Zaïko L.L.
Zaïko Langa Langa lors du dîner-concert à l'Hôtel Ledger plazza|Photo : Zaïko L.L.
Zaïko Langa Langa lors du dîner-concert à l'Hôtel Ledger plazza|Photo : Zaïko L.L.
Une vue de la salle des banquets de l'Hôtel Ledger Plazza|Photo : Zaïko L.L.
A l'avant plan : Yha Nyoch et Lola Mwana ; à l'arrière Micho Ben, Tshotsho et Augusto|Photo : Zaïko L.L.
Doudou, Vaugerard, Yha Nyoch et Serge|Photo : Zaïko L.L.
Une vue du public lors du dîner-concert de l'hôtel Ledge Plazza|Photo : Zaïko L.L.
Les mélomanes sur la piste de danse|Photo : Zaïko L.L.
Alain, Doudou (animateurs), Vaugerard, Nyoka Longo, Serge et Lady (chanteurs)|Photo : Zaïko L.L.
Lola Mwana, Alain, Doudou, Vaugerard, Yha Nyoch et Serge|Photo : Zaïko L.L.
L'ambiance dans la salle|Photo : Zaïko L.L.
Debout : Serge, Micho Ben, Lady, Lola Mwana, Doudou Adoula, Alain et Vaugerard, Accroupi : Yha Jossart N'Yoka Longo|Photo : Zaïko L.L.
Au Palais des Congrès de Brazzaville Palais des Congrès de Brazzaville : Le bassiste Bijoux, le guitariste Nganga et le ngonguiste (clochiste) Guy Binga|Photo : Zaïko L.L.
Palais des Congrès de Brazzaville : Les animateurs Alain et Doudou Adoula et le chanteur Vaugerard|Photo : Zaïko L.L.
Guy Binga Mandungu, Jossart N'Yoka Longo et Lola Mwana|Photo : Zaïko L.L.
Jossart N'Yoka Longo s'éclate|Photo : Zaïko L.L.
Sur la scène du Palais des Congrès de Brazzaville|Photo : Zaïko L.L.
Une démonstration du Moellon par Adoula Monga, sous le regard amusé de Vaugerard et l'impulsion de l'animateur Alain|Photo : Zaïko L.L.
Ango Stars : concert reporté
Le concert du groupe Ango Stars initialement prévu pour ce samedi 27 décembre vient d'être reporté à une date ultérieure. Une nouvelle date sera annoncée dans les prochains jours. Le producteur de ce concert précise que les billets pré-vendus restent valables.
Nduleawards 2014 : Le Karmapa, Tatiana Cruz, Papa Wemba, Lutumba, Olivier... récompensés
L'Hôtel Ledya de Matadi a accueilli les 17, 18 et 19 décembre derniers, la 6ème édition des Nduleawards qui a consacré notamment les chanteurs Le Karmapa, Papa Wemba, Olivier, la chanteuse Tatiana Cruz qui évolue aux côtés de Le Karmapa, le poète Lutumba... pour ne pas les citer tous.
Sans surprise, la palme de la meilleure chanson de l'année a été décernée au titre Monsieur le Député (tiré de l'album Le Millionnaire) de Le Karmapa, qui, dans cette catégorie, était en compétition avec Chasse à l'homme de Papa Wemba, Yuma de Jean Goubal, Original de Fally Ipupa et Love story de Laurette la perle (qui est une reprise de la chanson Beyanga de Mbilia Bel). Alors que Tatiana Cruz a reçu le trophée de la meilleure voix féminine devant Cyndi le coeur, MJ 30 Fahida, Nadège et Laurette la perle, dans la catégorie meilleure voix masculine un jeune prodige de Wenge Musica MM, Olivier, a surclassé Papa Wemba, Ferre Gola, Fr. Athoms et Mike Kalambay. Bien qu'ayant plutôt du mal à décoller, le dernier album en date de Papa Wemba, Maître d'école, a tout de même valu à ce chanteur le prix du meilleur album de l'année devant Normes de Jean Goubal, Love story de Laurette la perle, Le Millionnaire de Le Karmapa et Encore et toujours du Poète Lutumba Simaro. Ce dernier, qui se trouve actuellement en séjour médical en France, a été gratifié du « prix Merci l'Artiste », tandis que le « prix de l'Immortalité » a été attribué au chanteur Kester Emeneya décédé en février 2013. Et pour cette circonstance, son ancien poulain, Patou Ziana a émerveillé l'assistance lors de cette cérémonie en interprétant, avec l'accompagnement du groupe Victoria Eleison, quelques classiques de son mentor dont Cigarette, Pesa préavis, Daisy...
Deux artistes ont été doublement récompensés : le chanteur Moise Mbiye avec la chanson Eben-Ezer sacrée meilleure chanson gospel et l'album Champion, meilleur album gospel, tout comme la chanteuse Claudia Bakisa qui s'est vue décerner le prix du meilleur clip vidéo pour sa chanson Destin et le prix de la Diaspora. Mention spéciale au célèbre rappeur Lexxus Legal qui, pour la troisième fois, a raflé le trophée du meilleur artiste hip-hop.
Autres récompenses décernées : le prix de la paix au Président angolais José Eduardo dos Santos, celui du meilleur mécène à Grevi Mfutila, le prix des médias au journal Force des fans, le prix du meilleur événement culturel à la soirée Biso 2014 organisée par la chaîne de télévision B-One. L'entraîneur de Vita Club, Florent Ibenge a eu le mérite de recevoir le prix du sport, alors que le prix de la révélation de l'année est revenu à Isso Motema.
La province du Bas-Congo qui abritait les Nduleawards s'est particulièrement distinguée avec le rappeur NMB, lauréat du prix du meilleur chanteur de la province, le groupe Rio des Djikas, prix du meilleur groupe musical du Bas-Congo et l'agence Gecotrans, meilleure agence en douane.|Jossart Muanza(AEM)
À LIRE ÉGALEMENT SUR
Le Karmapa, lauréat du Prix de la meilleure chanson de l'année
DJ Lorenzo Madiba : un alchimiste adulé, mais à l'étroit
Sur la cinquantaine de week-ends de l'année, moins d'une dizaine seulement échappent aux sollicitations de ces familles qui ne jurent que par le DJ Lorenzo Madiba pour animer leurs fêtes d'anniversaire ou de mariage. Souvent à Nantes et de plus en plus au-delà : des villes françaises mais également belges, hollandaises et allemandes. Un rayonnement porté par le bouche à oreille mais qui est loin de représenter le graal pour ce passionné du son : « Je ne renie pas ce genre de soirées, mais le cœur du métier d'un DJ c'est mixer et ça, ça me manque ». Alors que l'étendue de sa clientèle aurait pu constituer un costume ample et magnifiant pour lui, Lorenzo ne peut contenir sa soif inextinguible de mêler, tel un alchimiste, les sons pour leur en tirer ce qu'ils ont de magique.
L'autorité paternelle, la surveillance étroite de ses grand-frères n'y ont pu rien faire ; l'étonnante passion précoce du jeune Laurent a vaincu toutes les résistances : « L'école était la priorité absolue pour mon père, je me pliais à sa volonté, je révisais mes cours et aussitôt après, je m'enfermais dans la chambre et je passais le reste de la soirée, le casque scotché aux oreilles pour m'imbiber des musiques ». À l'adolescence, plus personne ne pouvait brider cette passion, le pater dut assouplir sa fermeté et les grand-frères entreprirent de l'accompagner dans cette voie. Le jeune affranchi saisira au vol le succès planétaire de Michael Jackson pour réaliser, dans son quartier, ses premières productions, des concours de smurf et du funk.
Une oreille musicale précoce
C'est un peu sur le tard que Lorenzo va découvrir et s‘intéresser à la musique congolaise. Alors que les jeunes ne jurent que par les Zaïko, Papa Wemba, Koffi Olomide… c'est par les classiques de Tabu Ley, Franco, Abeti Masikini qu'il s'imprègne de cette musique. C'est la naissance d'une culture musicale éclectique qui va le conduire très régulièrement chez un oncle qui possédait une collection impressionnante. Plus tard, il succombera comme les jeunes de sa génération à la vague Wenge Musica. Bien que jeune mélomane, Lorenzo va se montrer déjà très attentif sur la qualité du son des chansons congolaises : « Je trouvais le son pas assez travaillé. Je me disais : Tiens là, j'aurai pu monter le son de tel instrument, baisser celui de tel autre… »
L'appel du grand large
Son diplôme d'État (l'équivalent du bac) en poche, Lorenzo monte une petite boîte de production avec des potes. À des concours de danse dans les quartiers vont succéder des soirées et concerts pour étudiants. La petite bande va migrer en Afrique du sud, le temps d'affronter quelques âpres réalités et de revenir au pays. Juste le temps d'un court répit, Lorenzo reprendra son baluchon destination la France où il reprendra du service sur conseil de son épouse Mère Vivi comme l'appellent affectueusement les Congolais et Angolais de Nantes. Depuis, DJ Lorenzo Madiba est toujours à l'affût du matériel et de la technologie dernier cri en matière de son et lumière.
Alors qu'il est consacré et collectionne moult surnoms et superlatifs, Lorenzo veut reprendre avec les mix et sévir concurremment dans les discothèques où, estime-t-il, « le DJ est véritablement dans son élément, car ce métier c'est plus que passer les chansons les unes après les autres ».|Botowamungu Kalome (AEM)