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Angola : remise du Prix national des Arts et de la Culture

Afriquechos Magazine Interculturel - Wed, 19/11/2014 - 15:38
Les lauréats du Prix national de la Culture et des Arts 2014|Photo : António Escrivão

La ministre de la culture Rosa Cruz e Silva a présidé la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Prix national des arts et de la culture, lors d'une soirée de gala au ciné Tropical à Luanda. Une cérémonie marquée par un tour de chant de la musique urbaine des années 70 exécuté par ses interprètes les plus célèbres : Botto Trindade et Teddy Nsingui (lead guitristes), Carlitos Timóteo et Dulce Trindade (basse et guitare rythmique), Gregório Mulato et Chico Monte Negro (mukindo, bongos et choeurs), Zé Fininho (Dikanza), Joãozinho Morgado ( congas ). Des titres à succès des années 70 et 80, sont revenus à la surface comme Benguela Libertada, Comboio et Farra da Madrugada.

Ce groupe a aussi accompagné Jacinto Tchipa dans ses chansons culte Cartinha da saudade et Maié Maié, des tubes qui ont valu à l'artiste le Prix du concours Top dos Mais Queridos de la RNA (Radio nationale d'Angola), en 1988 et 1989. Ensuite, la chanteuse Bruna est montée sur scène pour offrir au public Meu todo, aux sons du piano, et Eu Falheii avec l'appui du groupe Angola 70. Parmi ces prestations marquantes, celle aussi du chanteur Bangão avec ses tubes Kamba diami et Kitembo, accompagné par la troupe de danse Muntwenu. À noter également la participation non moins brillante de la troupe de danse Os Tocadores de Puita, venue tout droit de Moxico, de Paulo Pakas, de la pianiste Luísa Pulsan et du groupe Os Líricos.

Dans les distinctions, notons que le Prix national des arts et de la culture a été décerné à l'écrivain Albino Carlos , à l'artiste plasticien João Mabuaka “Mayembe”, à la troupe Enigma Teatro , à la troupe de danse traditionnelle Katiavala , au musicien Gabriel Tchiema , au cinéaste Asdrúbal Rebelo da Silva et au Centre d'études du désert.

La ministre Rosa Cruz e Silva a déclaré que ce prix « continuera à servir de prime d'encouragement pour inciter d'autres artistes à travailler à la promotion de la culture angolaise. »
Pour Albino Carlos, lauréat dans la catégorie de la littérature , « le prix constitue un encouragement pour une plus grande responsabilisation , pour une recherche poussée et pour la sauvegarde de la tradition , pour un plus grand intérêt à la lecture des ouvrages des auteurs angolais . »

Quant à Tony Frampenio, le directeur de la compagnie Enigma Teatro, lauréat dans la catégorie théâtre, il considère le prix comme « une victoire pour tous ceux qui évoluent dans le domaine des arts du spectacle et une reconnaissance pour tout le travail que son groupe a réalisé au fil des ans . »

Enfin, le réalisateur Asdrúbal Rebelo da Silva, vainqueur dans la catégorie cinéma et l'audiovisuel, a qualifié le prix de « preuve de reconnaissance de nombreuses années de carrière et qui l'encourage à poursuivre son travail sur d'autres projets de films ».
Pour l'année prochaine, il envisage de produire un documentaire sur les 39 années de l'indépendance de l'Angola.|Jossart Muanza(AEM)

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L'archevêque Kodja Guy-Vincent, ancien rappeur ivoirien, prêche le leadership

Afriquechos Magazine Interculturel - Wed, 19/11/2014 - 15:12
L'archevêque Kodja Guy-Vincent|Photo :©AEM

Ce matin du dimanche 16 novembre, l'église évangélique Megvie de Nantes accueillait plus du triple de son public dominical habituel. Une affluence exponentielle pour écouter son président-fondateur, l'archevêque Kodja Guy-Vincent arrivé d'Abidjan. Dès qu'il prit le micro, l'homme de Dieu lança à la personne qui s'occupait de la sono : « Baissez le niveau général ». Le son, jusque-là agressif et assourdissant, devint meilleur. En homme de scène, il recadra aussi les cameramen qui voulaient se planter entre lui et l'assistance : « Vous êtes trop grands et vous m'empêchez de voir l'assistance ». Réflexes d'une ancienne star de la chanson. Puis dans son prêche, les rimes et jeux de mots s'entrelacent sans fin, tandis que fusent aussi quelques formules du noushi (le verlan ivoirien). Avec malice, l'ancien rappeur fait même un clin d'œil à un ami dans la salle : « Tu as vu ? C'est la rimatologie ? ». Star de la chanson ivoirienne, rappeur, même loubard semble-t-il, Kodja Guy-Vincent s'est depuis trouvé une mission : évangéliser. Et cela lui a réussi, ses fidèles se comptent par milliers et son église, Mission évangélique Grâce de Vie (Megvie), s'internationalise en même temps que son fondateur prospère. Une réussite soulignée dans son prêche sur le leadership qu'il a enseigné ce dimanche.

« En plus de croire en Dieu, de se préparer pour la vie éternelle, réussir dans la vie doit faire partie des objectifs de tout chrétien et sans complexes ni faux scrupules », soutient sans ambages l'archevêque Kodja Guy-Vincent. Son église jouit, justement à Abidjan, de la réputation d'attirer des ministres, des hommes d'affaires et la jet set ivoirienne : Gadji Celi, JJK, Stéphane Kipré… pour ne citer que ceux-là. Par des principes comme « Rêver grand pour obtenir grand », « Penser nous au lieu de je », le fondateur de Megvie a rappelé les qualités d'un grand leader que doit être chaque fidèle. Et recommandé même d'aimer et de prier même pour ses ennemis car « ils vous poussent à réussir ». Le tout appuyé par des passages bibliques où Dieu a fait des gens insignifiants de « vaillants héros ».

Malaise autour de la dîme

L'assemblée était suspendue aux lèvres de Kodja, brillant orateur à l'élocution impeccable. À chaque bon mot, des fidèles approuvaient bruyamment ou se levaient pour déposer des billets de banque ostensiblement visibles. Des dizaines de billets de 100 et 50 euro ont ponctué le sermon. Quelques fidèles assument le fait d'aller déposer quelques "modestes" 20 et 10 euro. L'archevêque n'hésita d'ailleurs pas à souligner que « ne pas donner conséquemment à Dieu tout comme le fait de ne pas verser la dîme n'attiraient que modérément les bénédictions divines ». Lorsque l'archevêque demanda à ceux qui ont versé leurs dîmes de passer devant pour être bénis, c'est une poignée qui s'avance. Ainsi devant tout le monde y compris les gens venus la première fois à Megvie, l'on découvrit qui a versé et qui n'a pas versé sa dîme. Un malaise perceptible gagna l'assemblée, la gêne se lit sur les visages de ceux qui ne se sont pas acquittés de cette « obligation », ils sont gagnés par un sentiment d'opprobre pour certains et de culpabilité pour d'autres. Tant pis pour eux, ils ont été privés de la bénédiction à force huile donnée par Kodja Guy-Vincent lui-même.

Et l'archevêque souffla le feu

La fin du culte va donner lieu à des scènes surréalistes avec l'imposition des mains par le fondateur de Megvie. Une démonstration de puissance qui fit entrer en transe ceux sur qui l'archevêque imposait les mains : de l'évêque Denis Gbakpoma jusqu'aux fidèles lambda en passant par le pasteur Nathan et Nathalie Gbohou la responsable de l'intercession. Une trentaine de fidèles furent concernés, restant inconscients quelques minutes allongés sur le sol, muscles et membres très tendus. Le tout accompagné par l'orchestre et les chantres dirigés par Myriam Jourda. À la vénération du début du culte, a succédé, à la fin de celui-ci, un émerveillement des fidèles comme rassurés d'avoir un berger aussi puissant.

L'archevêque Kodja Guy-Vincent poursuivra ses enseignements auprès des Nantais à travers un séminaire qui va se dérouler les vendredi 21, samedi 22 et dimanche 23 novembre 2014.|Botowamungu Kalome(AEM)

Une choriste|Photo :©AEM
Marie-Paule Adouko, choriste|Photo :©AEM
Au centre Myriam Jourda, responsable de l'orchestre et des chantres| Photo :©AEM
Les choristes Carine et Mapo|Photo :©AEM
Effervescence à Megvie avec le pasteur Nathan, la responsable de intercession Nathalie Gbohou et Roger Troh|Photo :©AEM
La choriste Mapo|Photo :© AEM
Blessing, le claviériste|Photo :©AEM
Le guitariste|Photo :©AEM
Le bassiste| Photo :©AEM
Effervescence à Megvie avec le pasteur Nathan, la responsable de intercession Nathalie Gbohou et Roger Troh|Photo :©AEM
L'archevêque Kodja Guy-Vincent|Photo :©AEM
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Burkina Faso : le président de la transition s'appelle Michel Kafando

Afriquechos Magazine Interculturel - Mon, 17/11/2014 - 15:21
Michel Kafando lundi 17 novembre 2014 à Ouagadougou. |Photo : AFP

Désigné dans la nuit de dimanche comme le chef de l'État intérimaire du Burkina Faso, le diplomate Michel Kafando est une figure bien connue de la vie politique du pays. Sa nomination, saluée par l'Union africaine, marque ainsi la fin de la page du régime militaire qui a pris le pouvoir à la chute de Blaise Compaoré.

« Plus qu'un honneur, c'est une redoutable responsabilité qui m'échoit, dont j'entrevois déjà les écueils et l'immensité de la tâche. » Âgé de 72 ans, Michel Kafando est bien conscient de l'étendue de sa mission, celle de diriger la transition burkinabè qui devra conduire le pays vers des élections présidentielle et législatives, en novembre 2015.

Après une nuit de tractations, le 16 novembre, entre les civils et les militaires, le nouveau président intérimaire a à peine cillé à l'annonce de sa nomination. Distingué et réservé, cet homme de grande taille aux cheveux noirs légèrement grisonnants, vêtu d'un costume, a pris acte de sa nouvelle situation. « J'ai naturellement accepté comme chaque fois lorsque que j'ai été sollicité par le devoir », a-t-il déclaré.

Figure de la diplomatie burkinabè, Michel Kafando a été ambassadeur de la Haute-Volta (l'ancien nom du pays) puis du Burkina Faso auprès des Nations unies, respectivement en 1981-1982 et 1998-2011. Le diplomate a également été ministre des Affaires étrangères dans plusieurs gouvernements, entre 1982 et 1983.

Ses objectifs énoncés sont à la hauteur des attentes du Burkina Faso : « Bâtir ensemble une nouvelle société, une société réellement démocratique par la justice, la tolérance et l'union des cœurs ».

Fin de la transition militaire

Prochaine étape : la validation de sa désignation par le Conseil constitutionnel. Ce qui consacrera officiellement le retour des civils au pouvoir. Alors que beaucoup craignaient de voir l'armée conserver longtemps le pouvoir, la transition militaire n'aura duré qu'une quinzaine de jours.

Toutefois, des discussions pour désigner le numéro un de la transition n'ont pas été faciles. Dimanche jusqu'à tard dans la soirée, le collège de désignation, sur cinq candidats présélectionnés, n'en avait retenu que trois. L'archevêque de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo, sélectionné mais qui ne souhaitait pas le poste, n'a pas été auditionné, tout comme le journaliste Newton Ahmed Barry. Le Michel Kafando s'est ainsi imposé.
« Le plus déterminant a été son exposé, très efficace », a déclaré Zéphirin Diabré, le chef de file de l'opposition à Blaise Compaoré, l'un des 23 membres de cette instance composée de militaires et de civils, ces derniers étant majoritaires.
« Son programme, c'est exactement ce que les gens attendent parce que allait droit sur les problèmes de corruption et d'impunité. Il est extraordinairement en phase avec les attentes de la révolution », a-t-il poursuivi.

« Maturité politique » saluée par l'UA

Dans un communiqué publié lundi, la présidente de la commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, s'est réjouit du « rétablissement de la Constitution et [a pris] note avec satisfaction de la désignation d'une personnalité civile, Michel Kafando, comme président de la transition ».
Nkosazana Dlamini-Zuma a également exprimé « sa profonde appréciation à l'ensemble des parties prenantes et au peuple burkinabé pour leur maturité politique et leur sens des responsabilités, qui ont permis de franchir cette étape cruciale ».| (J.A. Avec AFP)>>>>

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Blaise Compaoré : sa version des faits >>>>>

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Football | CAN 2015 : les groupes et le calendrier des éliminatoires

Afriquechos Magazine Interculturel - Mon, 17/11/2014 - 14:10
Le Trophée de la CAN Orange. Photo : © AFP

Alors que les matchs retour du dernier tour préliminaire se sont achevés dimanche 3 août, on connaît désormais les groupes des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2015, dont la phase finale se jouera en Guinée équatoriale du 17 janvier au 8 février.

Les matches retour du dernier tour préliminaire de la phase qualificative se sont achevés, dimanche 3 août, et l'avant-dernière ligne droite vers la Coupe d'Afrique des nations Orange 2015 est ainsi lancée. Reste désormais aux sélections africaines une marche avant la phase finale : celle des éliminatoires, qui se joueront de septembre à novembre prochain en match aller et retour, sous forme de mini-championnat comportant 7 groupes.

La poule D sera sans doute la plus observée puisqu'elle regroupe la Côte d'Ivoire, éternel favori de la compétition, le Cameroun, la RDC et la Sierra Leone. Dans le groupe G, la lutte sera également âpre entre la Tunisie, l'Égypte et le Sénégal, accompagnés du Botswana. Enfin, certains matchs vaudront le détour, tels un Nigeria-Afrique du Sud dans le groupe A, un Burkina Faso-Gabon dans la poule C ou encore un Mali-Algérie dans le groupe B.

>> Voir le classement des groupes A à H

Les deux premiers de chaque groupe, en plus du meilleur troisième de ces éliminatoires, se qualifient directement pour la phase finale de la compétition. La Guinée équaotoriale est directement admise dans le tableau final, en remplacement du Maroc, en tant que pays-organisateur.

Les équipes qualifiées avant la dernière journée des éliminatoires : Guinée équatoriale, Algérie, Cap-Vert, Tunisie, Afrique du Sud, Cameroun, Zambie, Burkina Faso, Sénégal, Gabon.

Les équipes éliminées avant la dernière journée des éliminatoires : Sierra Leone, Mozambique, Niger, Égypte, Botswana, Angola, Lesotho, Soudan.

Les équipes pouvant encore se qualifier avant la dernière journée des éliminatoires (il reste 6 places à attribuer) : Éthiopie, Nigeria, Congo, Côte d'Ivoire, RDC, Ghana, Ouganda, Guinée, Togo. Lire la suite sur Jeuneafrique.com>>>>

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Angola : des investisseurs français attendus dans l'agriculture

Afriquechos Magazine Interculturel - Thu, 13/11/2014 - 20:30
Délégation de chefs d'entreprise en Angola conduite par M. Dominique Lafont, président de Bolloré Africa Logistics et président du Conseil de chefs d'entreprise France-Afrique de l'Est de Medef International et M. Gérard Wolf, vice-président du Comité Afrique de Medef international|Photo : Medef

La France va envoyer en Angola des entrepreneurs agricoles avec l'objectif de développer la capacité de produire et de transformer les produits agricoles dans le pays. L'information a été livrée récemment, à Luanda, par Dominique Lafont, le président du Medef, le syndicat patronal français. C'était lors d'un séminaire organisé par le groupe de chefs d'entreprise de l'Angola ( Lide ) et le Medef, dans le cadre de la visite de 4 jours en Angola d'une délégation de 61 hommes d'affaires français .

Les entrepreneurs français ont reçu diverses informations sur les opportunités d'affaires et d'investissements en Angola où les hommes d'affaires angolais attendent des partenaires solides et crédibles dotés de la capacité financière d'investir dans le pays Une belle opportunité selon José Massano, le gouverneur de la Banque nationale d'Angola : « l'environnement macroéconomique dans le pays est propice à l'investissement , il se traduit par un taux d'inflation de 7% et une dépréciation du Kwanza de 2% par rapport au dollar contre un taux moyen de dépréciation de 4% pour la région »

Des facilités pour les investisseurs

En plus de la procédure de création d'entreprise en moins de 48 heures dont pourrait profiter les investisseurs français, ceux-ci pourraient compter sur l'ANIP qui encourage les investissements étrangers dans l'agriculture, l'éducation, la santé, l'industrie de transformation et d'autres secteurs qui favorisent l'emploi. À ce propos, il faut noter que les employeurs ont l'obligation d'embaucher 70 % de nationaux minimum. Par ailleurs, le président de l'Association Industrielle d'Angola, José Severino, a proposé la révision à la baisse du montant minimum de l'investissement privé étranger qui est aujourd'hui fixé à un million de dollars. Condition selon lui pour encourager davantage l'entrée des petites et moyennes entreprises étrangères dont le pays a fortement besoin.|Jossart Muanza(AEM)

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Bonga fait chevalier de l'Ordre des arts et des lettres par la France

Afriquechos Magazine Interculturel - Tue, 04/11/2014 - 11:05
Bonga, chanteur, auteur-compositeur, interprète angolais célèbre

Le chanteur angolais Bonga sera fait chevalier de l'Ordre des arts et des lettres par le ministère français de la Culture lors d'une cérémonie prévue pour le 10 Décembre prochain en Angola. Le chanteur qui a annoncé la nouvelle à la presse à Luanda n'a pas manqué de souligner avec ironie et malice la portée du geste de la France contrairement au Portugal où, pourtant, il a passé la moitié de sa carrière.

Âgé de 72 ans, auteur et interprète de musique traditionnelle angolaise, Bonga qui a atteint le summum de sa carrière internationale dans les années 1980 fut le premier artiste africain à se produire en solo pendant deux jours consécutifs au Coliseu dos Recreios à Lisbonne (4.000 places). Si la France est le pays qui lui a ouvert les portes et le français la langue utilisée pour sa première œuvre discographique en 1975, il ne faut pas perdre de vue que c'est au Portugal que ses gros succès populaires Mariquinha et Currumba ont été propulsés. Un paradoxe.| Jossart Muanza(AEM)

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Ango Stars fin prêt pour le concert du 15 novembre à Paris

Afriquechos Magazine Interculturel - Tue, 04/11/2014 - 11:04

Voici plusieurs semaines que, loin des caméras, le groupe Ango Stars prépare le concert qu'il va jouer le 15 novembre prochain au City Zik/L'inattendu à Pantin en région parisienne, à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance de l'Angola. Les répétitions se déroulent à Genève en Suisse pour cette production qui interviendra après celle du 21 septembre 2013 toujours en France.

À jour J-11, Rive Kono se dit fier du travail accompli par le groupe : « L'équipe est au point, je peux d'ores et déjà assurer que les jeunes recrutés vont aussi nous accompagner en studio ». Autant dire qu'au fil des répétitions, les recrues, sous la direction artistique de Rivé Kono et l'encadrement technique de Godé Konde, ingénieur de son et homme orchestre, ont parfaitement maîtrisé le répertoire et les chorégraphies.

Comme on le voit sur l'affiche de ce concert des festivités de l'indépendance de l'Angola, c'est le groupe Ango Stars qui sera au cœur du concert. En première partie, en guest, un groupe qui viendra tout droit de Luanda et dont les organisateurs n'ont pas révélé l'identité mais il s'agirait vraisemblablement de Os Destroia, les auteurs du tube Bela qui cartonne en ce moment en Afrique et dans le monde.|Jossart Muanza(AEM)

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Ruée des milliardaires africains sur l'immobilier de luxe londonien

Afriquechos Magazine Interculturel - Tue, 04/11/2014 - 11:01
Knightsbridge, l'un des quartiers résidentiels de Londres les plus prisés par les Africains, avec Mayfair et Belgravia. Photo : Rex Features

Une nouvelle vague d'oligarques africains suit le chemin tracé par des milliardaires russes en achetant des propriétés de luxe dans les quartiers les plus huppés de Londres, rapporte The Guardian dans son édition du 26 octobre 2014.

Le journal reprend les chiffres de Beauchamp Estates, le premier spécialiste de l'immobilier, selon lesquels les acquéreurs viennent de six pays africains en l'occurrence du Nigeria, du Ghana, de la République démocratique du Congo, du Gabon, du Cameroun et du Sénégal qui auraient dépensé 600 millions de livres dans l'achat d' immobilier résidentiel de luxe dans la capitale britannique, au cours des trois dernières années. Ce qui représenterait 5% de toutes les ventes d' immobilier de haut standing de Londres, contre 2% en 2012. Les propriétés concernées sont concentrées dans ce qu'on appelle platinum triangle (le « triangle de platine) constitué par les quartiers de Mayfair, Belgravia et Knightsbridge. La plupart, d'entre eux, soit près de 80%, ont déboursé entre 15 millions et 25 millions de £ pour une propriété, alors que 10% ont dépassé le chiffre de 30 millions de livres par achat contre au moins 10 millions de livres pour les 10% restants, selon les chiffres de Beauchamp. Certaines de ces propriétés sont situées dans les quartiers de Eaton Square, Hyde Park, Grosvenor Square et Regent Park.

Gary Hersham de Beauchamp Estates ajoute que ces riches acquéreurs africains ont détrôné les Russes et les Ukrainiens. Les Nigérians, par exemple, sont aujourd'hui reconnus comme des acheteurs de longue date des propriétés dans la capitale, mais ils en possèdent également dans les quartiers du nord de Londres dont Hampstead, St John's Wood and Primrose Hill.|AEM (avec The Guardian)

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Burkina-Faso : démission de Compaoré, confusion autour de la transition

Afriquechos Magazine Interculturel - Sat, 01/11/2014 - 22:24
Le lieutenant-colonel Zida|Photo : AEM
Après la démission de Blaise Compaoré vendredi, le chef d'état-major des armées, le général Honoré Nabéré Traoré, a déclaré qu'il dirigera la transition. « J'assumerai les responsabilités de chef de l'État », a-t-il affirmé. Mais sa personne ne semble pas faire l'unanimité.
Blaise Compaoré s'est finalement résigné à quitter le pouvoir. Dans un communiqué signé par la présidence lu vendredi 31 octobre à la télévision nationale, le président burkinabè annonce sa démission, la vacance du pouvoir, et l'organisation d'élections anticipées sous 60 à 90 jours. Le chef d'état-major général des armées, le général Honoré Nabéré Traoré, a ensuite déclaré qu'il dirigera la transition.
« J'assumerai les responsabilités de chef de l'État », a-t-il dit dans son allocution, ajoutant que « des consultations » vont être organisées pour « permettre le retour à une vie constitutionnelle normale ». Peu de temps après, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, commandant adjoint du Régiment de sécurité présidentielle, a annoncé la suspension de la Constitution. Une déclaration qui porte à confusion.

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18h45 - L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) prend acte de la décision de Blaise Compaoré de démissionner. « Je salue la décision du Président Blaise Compaoré de démissionner de ses hautes fonctions et j'appelle à une transition rapide pour le retour à une vie constitutionnelle normale. J'exhorte les forces de défense et de sécurité à assurer, avec professionnalisme et rigueur, la sécurité des biens et des personnes », a déclaré Abdou Diouf, qui déplore les violences qui ont causé des pertes en vies humaines et d'importants dégâts matériels.

Le Secrétaire général de la Francophonie « invite les acteurs burkinabè à engager dès maintenant des concertations en vue d'élaborer les modalités pratiques devant conduire à la tenue de l'élection présidentielle, dans les délais fixés par la Constitution. »

Abdou Diouf « convoquera, dans les plus brefs délais, la réunion d'un Comité ad hoc consultatif restreint sur la situation au Burkina Faso, conformément au chapitre V de la Déclaration de Bamako », précise le communiqué.

17h33 - Dans une déclaration faite au nom des « forces vives de la Nation et des forces armées nationales », le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida annonce la suspension de la Constitution de 1991. Le colonel Zida, en compagnie du leader du collectif « Balai citoyen », annonce également la mise en place prochaine d'un organe de transition, « en accord avec toutes les forces vives de la Nation, en vue d'organiser une transition encadrée pour un retour à une vie constitutionnelle normale ».

« La composition de cet organe consensuel de transition, ainsi que sa durée que nous souhaitons la plus brève possible, seront déterminées par l'organe de transition dans les plus bref délais », précise-t-il. Le lieutenant-colonel Zida est le commandant adjoint du Régiment de sécurité présidentielle.

16h25 - D'après un de ses proches, Gilbert Diendéré, le chef d'état major particulier de Blaise Compaoré, est toujours à Ouagadougou et a été en contact avec le général Honoré Traoré.

15h50 - Joint par Jeune Afrique, Zéphirin Diabré, le leader de l'opposition, se dit "satisfait et attend désormais que la transition se mette en place". Interrogé sur la transition menée par le général Honoré Traoré, il affirme que « l'armée a pris ses responsabilités »" et que les responsables de l'opposition et de la société civile « vont entamer des discussions avec les militaires ». Il estime également que le délai de 90 jours est « probablement un peu court ».

15h20 - Communiqué de l'Élysée après la démission de Blaise Compaoré : « La France salue la démission du Président de la République du Burkina Faso qui permet de trouver une issue à la crise. »

15h15 - Des pillages sont signalés dans plusieurs quartiers de Ouagadougou.

15h05 - La décision de Honoré Nabéré Traoré ne fait pas l'unanimité. Des manifestants présents devant l'état-major des armées expriment leur mécontentement et appelle à la nomination du général Kouamé Lougué.

15h00 - Le chef d'état-major des armées, le général Honoré Nabéré Traoré, annonce qu'il dirigera la transition. « J'assumerai les responsabilités de chef de l'État », déclare-t-il dans son allocution. Il ajoute que « des consultations » vont être organisées pour « permettre le retour à une vie constitutionnelle normale ». Il invite la population au calme et à la retenue.

14h25 - Un collaborateur de Blaise Compaoré joint par J.A affirme être dans une voiture avec l'ex-président. Selon lui, le convoi est en route pour la ville de Pô dans le sud du pays, à la frontière avec le Ghana.

14h15 - Scènes de liesse place de la Nation, après l'annonce de la démission de Blaise Compaoré.

14h10 - Dans un communiqué signé par la présidence, Blaise Compaoré annonce sa démission, la vacance du pouvoir, et l'organisation d'élections anticipées sous 60 à 90 jours.

14h00 - Le chef d'état-major des armées, le général Honoré Nabéré Traoré, s'est exprimé place de la Nation en compagnie de plusieurs généraux et des principaux leaders de l'opposition (notamment Zéphirin Diabré et Roch Marc Christian Kaboré). Il a déclaré que Blaise Compaoré avait signé de lui-même sa démission. « Le pouvoir appartient au peuple », a-t-il déclaré.

13h51 - Selon l'AFP, un représentant de l'armée a annoncé aux manifestants que « Blaise Compaoré n'est plus au pouvoir ».

13h42 - Selon le correspondant de radio Omega à Bobo-Dioulasso, le palais de Justice de la deuxième ville du pays est en flammes après l'assaut de manifestants.

13h20 - Une conférence de presse va avoir lieu à l'État-major général des armées. Le général Honoré Traoré, chef d'État major général des armées, et les principaux leaders de l'opposition doivent s'exprimer.

12h28 - Selon un proche de Blaise Compaoré contacté par Jeune Afrique, une réunion entre le président et ses collaborateurs a actuellement lieu au palais de Kosyam. D'après notre source, la présidence se prépare à délivrer « un communiqué important à propos de la transition ».

12h08 - Une foule compacte est massée place de la Nation. Les principaux opposants - Zéphirin Diabré, Roch Marc Christian Kaboré... - et le général Kouamé Lougué sont présents.

12h00 - Les leaders de l'opposition arrivent place de la Nation. Des dizaines de milliers de manifestants y sont rassemblés.

11h50 - Plusieurs sources affirment que le général Kouamé Lougué doit prochainement s'exprimer place de la Nation.

11h30 - Des centaines de manifestants sont toujours massés devant le quartier général de l'État-major des armées.

10h50 - Dans un communiqué commun, l'opposition réclame le départ "sans conditions" de Blaise Compaoré et appelle à la mobilisation générale des Burkinabè. Elle demande notamment au peuple « d'occuper systématiquement toutes les places publiques ».

10h30 - Selon plusieurs témoins, des manifestants se dirigent aussi vers le quartier général de l'État-major des armées.

10h15 - Les leaders de l'opposition doivent tenir une conférence de presse commune au siège du chef de file de l'opposition politique (CFOP).

10h00 - Des centaines de manifestants convergent vers la place de la Nation, dans le centre-ville de la capitale.
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Girabola 2014 : Desportivo Libolo champion avant terme

Afriquechos Magazine Interculturel - Fri, 31/10/2014 - 06:46
Le Club Desportivo do Libolo

À deux journées de la fin de la compétition, le Recreativo do Libolo est d'ores et déjà sacré champion d'Angola après sa victoire 3-1 dimanche 25 octobre dernier sur Atlético Sport Aviação (ASA) au stade Cidadela Despotiva de Luanda. C'est le troisième sacre, après les éditions de 2011 et 2012, pour ce club de la province de Cuanza Sul qui, avec 65 points, ne peut plus être rejoint au classement par Kabuscorp, 59 points, tenu en échec, au stade Patrice Lumumba, à Huila par le Benfica de Lubango (1-1).

En 28 journées disputées, Recreativo Libolo a essuyé une seule défaite. Et malgré une série de matches nuls au cours des dernières semaines, le club de Cuanza Sul a conservé son avantage sur Kabuscorp caracolant en tête du classement. « Quand les choses sont bien faites et avec rigueur, la réussite est facile. Nous avons été l'équipe la plus régulière », a déclaré l'entraîneur des « Orange » Miller Gomes. Qui décline le secret de cette réussite : « Ce titre est le résultat d'un travail acharné, du dévouement et de la conviction de la direction, du staff technique, des joueurs et des fans, qui ont été extraordinaires cette année. »

Le titre en poche, les dirigeants préparent d'ores et déjà les conditions de succès en Ligue des Champions : deux grosses pointures sont dans le viseur : Alexander Cristóvão, attaquant des Palancas Negras et ancien du SC Cambur Pays-Bas et le latéral Valdinho Ferraz, ancien de Feirense au Portugal. Autre perspective annoncée par le président Rui Campos : l'augmentation de la capacité d'accueil du stade à 10.000 places.

Après Zeca Amaral en 2011 et 2012, Miller Gomes devient le deuxième entraîneur angolais à conduire le Desportivo do Libolo au sacre national. Avec ce 3e titre, la formation de la ville de Calulo est ex aequo avec l'ASA dans le palmarès du Girabola, derrière le Petro Atletico ( 15 fois champion ) et le 1º de Agosto ( 9 fois ) . Le Primeiro de Maio de Benguela et l' Interclub ( 2 fois ), Sagrada Esperança et Kabuscorp de Palanca ( 1 fois ) complètent le tableau d'honneur.|Jossart Muanza (AEM)

Girabola 2014 : les résultats, le classement, le calendrier des matches...>>>>

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Burkina Faso : suivez les événements en direct

Afriquechos Magazine Interculturel - Thu, 30/10/2014 - 12:47
31/10/2014 : Blaise Compaoré a signé sa démission


Scène de liesse populaire à la Place de la Nation à Ouagadougou après l'annonce de la démission de Blaise Compaoré, le 31 octobre 2014
Dans un communiqué signé par la présidence et dont Jeune Afrique s'est procuré le contenu, Blaise Compaoré annonce sa démission, la vacance du pouvoir, et l'organisation d'élections anticipées sous 60 à 90 jours. Le communiqué est lu à la télévision nationale. Blaise Compaoré s'est finalement résigné à lâcher le pouvoir. Dans un communiqué signé par la présidence lu à la télévision nationale, le président burkinabè annonce sa démission, la vacance du pouvoir, et l'organisation d'élections anticipées sous 60 à 90 jours.

18h09 - Dans un communiqué lu à la radio, la présidence annonce « l'état de siège » sur tout le territoire, la dissolution du gouvernement et l'engagement de pourparlers avec l'opposition. « En ces instants douloureux que traverse notre peuple (…), je voudrais dire que j'ai entendu le message, j'ai dissous le gouvernement afin de créer les conditions d'une nouvelle perspective (…) Je lance un appel au leader de l'opposition pour permettre un retour au calme. J'engage des pourparlers avec les différents acteurs pour une sortie de crise (…) J'en appelle au calme et à la retenue », indique Blaise Compaoré dans ce communiqué.

17h58 - Selon le site burkinabè Lefaso.net, le général Honoré Traoré, chef d'État-major des armées, et le général Kouamé Lougué viennent d'arriver au siège du chef de file de l'opposition pour des concertations.

17h43 - Les tractations se poursuivent au siège de l'État major des armées entre les hauts gradés militaires. Les journalistes présents sur place attendent toujours la déclaration du chef d'État major, le général Honoré Traoré, initialement annoncée à 14h heure locale.

17h07 - Les militaires de la garde présidentielle ont établi un périmètre de sécurité tout autour du palais de Kosyam. La situation s'est calmée mais des milliers de manifestants maintiennent la pression en restant dans les environs.

16h52 - Le général Kouamé a été acclamé par la foule sur la place de la Nation, à Ouagadougou. Il devait ensuite aller s'entretenir avec des hauts gradés au ministère de la Défense pour évoquer la suite des évènements.

16h40 - En attendant la déclaration du chef d'état-major, retrouvez l'interview de Blaise Compaoré à Jeune Afrique, en juillet dernier : « Il faudra bien partir un jour... »

16h20 - L'ambassadeur de France s'est rendu au siège du chef de file de l'opposition situé tout près de son ambassade. Tous les leaders de l'opposition y sont présents.

16h12 - Selon un manifestant, des milliers de personnes sont toujours présentes aux abords du palais présidentiel de Kosyam.

15h35 - Déclaration de l'opposant Bénéwendé Sankara. Il affirme à l'AFP que l'armée burkinabè s'est "soudée avec le peuple" contre le président Blaise Compaoré. Il annonce par ailleurs que des responsables de l'opposition doivent rencontrer prochainement le général à la retraite Kouamé Lougué.

15h10 - L'Union africaine appelle les Burkinabè à rester calmes et annonce l'envoi d'une mission conjointe avec la CEDEAO et l'ONU.

14h55 - Des émetteurs radio, dont celui de RFI, ont été coupés à Ouagadougou.

14h50 - Le chef d'état-major général, le général Honoré Nabéré Traoré, devrait s'exprimer à 14 h (heure locale).

14h40 - Zephirin Diabré, Rock Marc Christian Kaboré et Ablassé Ouédraogo se sont entretenus avec le Mogho Naba, roi d'Ouagadougou.

14h30 - Tous les vols au départ et à l'arrivée de l'aéroport de Ouagadougou sont annulés.

14h15 - Les États-Unis se disent "très inquiets de la situation".

14h05 - La France appelle au calme et demande à toutes les parties de faire preuve de retenue

14h00 - Selon un habitant du quartier, le domicile du président de l'Assemblée nationale, Soungalo Appolinaire, vient d'être pillé.

13h45 - François Compaoré a été arrêté à l'aéroport de Ouagadougou

13h40 - Le général à la retraite Kouamé Lougué est présent place de la Nation en tenue militaire. Les manifestants attendent qu'il s'exprime.

13h35 - Plusieurs ressortissants français, joints par Jeune Afrique, démentent l'information selon laquelle la France regroupe actuellement ses ressortissants à son ambassade de Ouagadougou.

13h30 - Selon plusieurs sources, des militaires sortent du camp Guillaume Ouédraogo, situé place de la Nation, pour rallier les manifestants.

13h25 - Dans un nouveau communiqué, Zéphirin Diabré déclare : « Une dizaine de morts jonchent les rues. (...) Nous demandons la démission pure et simple du pdt Compaoré. »

14h15 - Scènes de liesse place de la Nation, après l'annonce de la démission de Blaise Compaoré.

14h10 - Dans un communiqué signé par la présidence, Blaise Compaoré annonce sa démission, la vacance du pouvoir, et l'organisation d'élections anticipées sous 60 à 90 jours.

14h00 - Le chef d'état-major des armées, le général Honoré Nabéré Traoré, s'est exprimé place de la Nation en compagnie de plusieurs généraux et des principaux leaders de l'opposition (notamment Zéphirin Diabré et Roch Marc Christian Kaboré). Il a déclaré que Blaise Compaoré avait signé de lui-même sa démission. « Le pouvoir appartient au peuple », a-t-il déclaré.

13h51 - Selon l'AFP, un représentant de l'armée a annoncé aux manifestants que « Blaise Compaoré n'est plus au pouvoir ».

13h42 - Selon le correspondant de radio Omega à Bobo-Dioulasso, le palais de Justice de la deuxième ville du pays est en flammes après l'assaut de manifestants.

13h20 - Une conférence de presse va avoir lieu à l'État-major général des armées. Le général Honoré Traoré, chef d'État major général des armées, et les principaux leaders de l'opposition doivent s'exprimer.

12h28 - Selon un proche de Blaise Compaoré contacté par Jeune Afrique, une réunion entre le président et ses collaborateurs a actuellement lieu au palais de Kosyam. D'après notre source, la présidence se prépare à délivrer "un communiqué important à propos de la transition".

12h08 - Une foule compacte est massée place de la Nation. Les principaux opposants - Zéphirin Diabré, Roch Marc Christian Kaboré... - et le général Kouamé Lougué sont présents.

12h00 - Les leaders de l'opposition arrivent place de la Nation. Des dizaines de milliers de manifestants y sont rassemblés.

11h50 - Plusieurs sources affirment que le général Kouamé Lougué doit prochainement s'exprimer place de la Nation.

11h30 - Des centaines de manifestants sont toujours massés devant le quartier général de l'État-major des armées.

10h50 - Dans un communiqué commun, l'opposition réclame le départ « sans conditions » de Blaise Compaoré et appelle à la mobilisation générale des Burkinabè. Elle demande notamment au peuple « d'occuper systématiquement toutes les places publiques ».

10h30 - Selon plusieurs témoins, des manifestants se dirigent aussi vers le quartier général de l'État-major des armées.

10h15 - Les leaders de l'opposition doivent tenir une conférence de presse commune au siège du chef de file de l'opposition politique (CFOP).

10h00 - Des centaines de manifestants convergent vers la place de la Nation, dans le centre-ville de la capitale.
Lire la suite >>>>> 30/10/2014 : situation toujours confuse à Ouagadougou, tractations en cours


Les manifestants mettent le feu au Parlement au Burkina|Photo : AFP

Les députés burkinabè devaient voter ce jeudi, à partir de 10 heures (heure locale), le projet de loi sur la modification de la Constitution, qui permettrait à Blaise Compaoré de se présenter à la présidentielle de 2015. Ils en ont été empêchés par des manifestants qui ont forcé l'enceinte de l'Assemblée nationale.

C'est une journée sous haute tension qui a commencé au Burkina. Jeudi 30 octobre, les 127 députés de l'Assemblée nationale doivent se prononcer, à partir de 10h heure locale, sur le projet gouvernemental de révision de la Constitution. Objectif : modifier l'article 37 de la Loi fondamentale qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels, et ainsi permettre au président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, de se présenter à nouveau en 2015.
Après une vaste manifestation qui a rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes, mardi, à Ouagadougou, de nombreux opposants à ce projet de modification entouraient jeudi les alentours de l'Assemblée nationale, totalement bouclés par les forces de sécurité. En début de matinée, des manifestants ont pris d'assaut l'hémicycle, poussant les forces de sécurité à exfiltrer les députés.

Suivez l'évolution des évènement en direct.

18h09 - Dans un communiqué lu à la radio, la présidence annonce « l'état de siège » sur tout le territoire, la dissolution du gouvernement et l'engagement de pourparlers avec l'opposition. « En ces instants douloureux que traverse notre peuple (…), je voudrais dire que j'ai entendu le message, j'ai dissous le gouvernement afin de créer les conditions d'une nouvelle perspective (…) Je lance un appel au leader de l'opposition pour permettre un retour au calme. J'engage des pourparlers avec les différents acteurs pour une sortie de crise (…) J'en appelle au calme et à la retenue », indique Blaise Compaoré dans ce communiqué.

17h58 - Selon le site burkinabè Lefaso.net, le général Honoré Traoré, chef d'État-major des armées, et le général Kouamé Lougué viennent d'arriver au siège du chef de file de l'opposition pour des concertations.

17h43 - Les tractations se poursuivent au siège de l'État major des armées entre les hauts gradés militaires. Les journalistes présents sur place attendent toujours la déclaration du chef d'État major, le général Honoré Traoré, initialement annoncée à 14h heure locale.

17h07 - Les militaires de la garde présidentielle ont établi un périmètre de sécurité tout autour du palais de Kosyam. La situation s'est calmée mais des milliers de manifestants maintiennent la pression en restant dans les environs.

16h52 - Le général Kouamé a été acclamé par la foule sur la place de la Nation, à Ouagadougou. Il devait ensuite aller s'entretenir avec des hauts gradés au ministère de la Défense pour évoquer la suite des évènements.

16h40 - En attendant la déclaration du chef d'état-major, retrouvez l'interview de Blaise Compaoré à Jeune Afrique, en juillet dernier : « Il faudra bien partir un jour... »

16h20 - L'ambassadeur de France s'est rendu au siège du chef de file de l'opposition situé tout près de son ambassade. Tous les leaders de l'opposition y sont présents.

16h12 - Selon un manifestant, des milliers de personnes sont toujours présentes aux abords du palais présidentiel de Kosyam.

15h35 - Déclaration de l'opposant Bénéwendé Sankara. Il affirme à l'AFP que l'armée burkinabè s'est "soudée avec le peuple" contre le président Blaise Compaoré. Il annonce par ailleurs que des responsables de l'opposition doivent rencontrer prochainement le général à la retraite Kouamé Lougué.

15h10 - L'Union africaine appelle les Burkinabè à rester calmes et annonce l'envoi d'une mission conjointe avec la CEDEAO et l'ONU.

14h55 - Des émetteurs radio, dont celui de RFI, ont été coupés à Ouagadougou.

14h50 - Le chef d'état-major général, le général Honoré Nabéré Traoré, devrait s'exprimer à 14 h (heure locale).

14h40 - Zephirin Diabré, Rock Marc Christian Kaboré et Ablassé Ouédraogo se sont entretenus avec le Mogho Naba, roi d'Ouagadougou.

14h30 - Tous les vols au départ et à l'arrivée de l'aéroport de Ouagadougou sont annulés.

14h15 - Les États-Unis se disent "très inquiets de la situation".

14h05 - La France appelle au calme et demande à toutes les parties de faire preuve de retenue

14h00 - Selon un habitant du quartier, le domicile du président de l'Assemblée nationale, Soungalo Appolinaire, vient d'être pillé.

13h45 - François Compaoré a été arrêté à l'aéroport de Ouagadougou

13h40 - Le général à la retraite Kouamé Lougué est présent place de la Nation en tenue militaire. Les manifestants attendent qu'il s'exprime.

13h35 - Plusieurs ressortissants français, joints par Jeune Afrique, démentent l'information selon laquelle la France regroupe actuellement ses ressortissants à son ambassade de Ouagadougou.

13h30 - Selon plusieurs sources, des militaires sortent du camp Guillaume Ouédraogo, situé place de la Nation, pour rallier les manifestants.

13h25 - Dans un nouveau communiqué, Zéphirin Diabré déclare : « Une dizaine de morts jonchent les rues. (...) Nous demandons la démission pure et simple du pdt Compaoré. »

13h19 - C'est au tour de Blaise Compaoré de s'exprimer sur son compte Twitter. Le président y « lance un appel au calme et la sérénité » à ses compatriotes burkinabè.

13h12 - « Nous nous opposons totalement à un coup d'État au Burkina. Notre État doit rester démocratique », affirme Zéphirin Diabré, le chef de file de l'opposition, sur son compte Twitter.

13h00 - À Banfora, c'est la maison du porte-parole du gouvernement, Alain Édouard Traoré, qui a été saccagée par les manifestants.

12h45 - Le domicile de François Compaoré, frère cadet du président Compaoré, a aussi été saccagé par les manifestants.
12h41 - Boukari Le Lion, ancien bras droit de Thomas Sankara, annonce « la fin du régime de Compaoré » à la radio nationale tenue par les manifestants.

12h36 - Selon Bénéwendé Stanislas Sankara, un des leaders de l'opposition, le président Blaise Compaoré doit « tirer les conséquences » de l'assaut contre l'Assemblée nationale à Ouagadougou.« Le peuple a montré qu'il est un peuple volontaire et intègre », a observé Me Sankara, qui avait personnellement appelé la population burkinabè à « marcher sur le Parlement » jeudi.

12h31 - Selon une source diplomatique à Ouadadougou, « la majorité des manifestants a quitté le centre-ville » pour se diriger vers le palais présidentiel de Kosyam.

12h19 - L'AFP annonce qu'un homme a été tué par balles à Ouagadougou.

12h17 - Des manifestants se rapprochent du palais présidentiel de Kosyam.

12h14 - Le site burkinabè Lefaso.net annonce que la mairie de la ville de Bobo-Dioulasso a été saccagée par des manifestants.

11h54 - Dans un communiqué publié sur son site, le gouvernement informe « l'ensemble des populations de l'annulation de l'examen du projet de loi portant révision de la Constitution » et appelle « les populations au calme et à la retenue ».

11h50 - Les manifestants se regroupent sur la place de la Révolution. Les forces de sécurité ont fui la plupart des grands axes de la capitale.

11h38 - La radiotélévision nationale, envahie par des manifestants, a cessé d'émettre.

11h32 - Le cabinet de la présidence tient actuellement une réunion de crise au palais de Kosyam.

11h26 - Selon plusieurs témoins, le siège du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Blaise Compaoré, a aussi été saccagé par des manifestants.

11h17 - Des manifestants vont et viennent dans le siège de la radio télévision nationale.

11h12 - Les militaires ont dégagé l'avenue de l'Indépendance, laissant les manifestants libres de leurs mouvements.

11h09 - Selon un député interrogé par Jeune Afrique, « les militaires laissent faire les manifestants ».

11h06 - Les députés ont été exfiltrés de l'Assemblée et ont été emmenés à la direction de la Police nationale. Des manifestants se dirigent vers la radio télévision nationale.

11h01 - Une fumée noire monte s'élève au-dessus de l'Assemblée nationale.

10h59 - D'après l'un d'entre eux, contacté par Jeune Afrique, des manifestants se dirigent vers la Primature.

10h57 - Selon plusieurs témoins, des manifestants sont entrés dans l'Assemblé nationale. Un début d'incendie a été signalé.

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Le Burkina s'enflamme>>>>
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Zambie : le président Michael Sata est décédé à Londres

Afriquechos Magazine Interculturel - Wed, 29/10/2014 - 16:35

Le secrétaire général du gouvernement a annoncé ce matin à la radio que le président Michael Sata était décédé. Il avait 77 ans.

« C'est le coeur lourd que je vous annonce le décès de notre bien-aimé président Michael Sata », a déclaré Roland Msiska, le secrétaire général du gouvernement à la radio, ce 29 octobre au matin.

Le président zambien était gravement malade depuis plusieurs mois. Il s'était rendu il y a une semaine à Londres pour y être soigné. À 77 ans, Sata était au pouvoir en Zambie depuis 2011. Il avait été vu pour la dernière fois en public à New York lors de l'Assemblée générale des Nations unies où il n'avait pas été en mesure de prononcer son discours.| J.A(Avec AFP)

Guy Scott, un président blanc en Afrique subsaharienne



Après la mort du président zambien Michael Sata, mercredi, c'est son vice-président Guy Scott qui a annoncé assurer l'intérim. Fils de Britanniques venus s'installer dans ce qui était encore la Rhodésie du Nord, il devient le premier Blanc à accéder démocratiquement à une présidence en Afrique subsaharienne.

L'image a quelque chose de surannée. Dans cette Afrique australe qui a eu tant de peine à se débarrasser de ses gouvernants issus de la colonisation, un Blanc, qui plus est descendant de colons britanniques, va accéder à la présidence de la Zambie.

Guy Scott, qui était jusque-là le vice-président de Michael Sata, décédé à Londres le 28 octobre à l'âge 77 ans, va lui succéder. Membre de longue date du Front patriotique (le parti au pouvoir), cet homme de 70 ans, ancien ministre de l'Agriculture, avait mené campagne aux côtés de Sata en 2011. Élu député pour la première fois en 1991, il parle le Bemba (la langue de l'ethnie majoritaire).

Guy Scott, qui était jusque-là le vice-président de Michael Sata, décédé à Londres le 28 octobre à l'âge 77 ans, va lui succéder. Membre de longue date du Front patriotique (le parti au pouvoir), cet homme de 70 ans, ancien ministre de l'Agriculture, avait mené campagne aux côtés de Sata en 2011. Élu député pour la première fois en 1991, il parle le Bemba (la langue de l'ethnie majoritaire).

Bien que prévu par la Constitution, ce scénario aura toutefois mis une dizaine d'heure à se confirmer. Ce n'est qu'au terme d'une réunion des ministres, le matin du 29 octobre, que son accession à ces fonctions a été confirmée. D'abord parce que Michael Sata avait nommé un autre homme, Edgar Lungu, le ministre de la Défense, pour assurer l'intérim alors qu'il était malade. C'est d'ailleurs ce dernier qui avait présidé aux cérémonies du cinquantième anniversaire de l'indépendance du 24 octobre.

Surtout, la Constitution zambienne prévoit, en son article 34, que les candidats à une élection présidentielle doivent avoir pour parents deux « Zambiens de naissance ou de descendance ». Ce n'était pas le cas des parents de Scott (ils étaient anglais et écossais). Mais cette disposition ne s'applique qu'aux candidats à l'élection présidentielle, ce qui n'est pas son cas. « Tout le monde commence à m'appeler 'excellence', et je commence à m'y habituer, a-t-il déclaré dans une interview au Daily Telegraph. Il y a plein de mecs qui me suivent sur des motos. C'est très étrange », a ajouté cet homme connu pour son franc-parler. En août, c'est déjà lui qui avait été reçu à la Maison Blanche à l'occasion du Sommet Afrique – États-Unis.

Mais Scott ne sera que président par intérim. La Constitution prévoit en effet l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle dans un délai de trois mois. « Je ne concourrai pas à l'élection présidentielle, parce que Constitutionnellement, je n'en ai pas le droit », a-t-il précisé. jeuneafrique.com>>>>

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AMAGEP promeut une image positive du continent africain

Afriquechos Magazine Interculturel - Wed, 29/10/2014 - 11:42
Alain Matundu (à gauche) lors d'un entretien avec M W Business Center, au Michelanagelo Hotel à Sandton|Photo : AMV

L'Afrique est souvent perçue à travers le monde de manière négative : le continent le plus pauvre du monde ; l'épicentre mondial des guerres civiles, de la famine, de la corruption, de la mégestion de ses ressources et du régime autocratique ; et l'origine de terribles maladies telles que le SIDA et Ebola. Pendant ce temps, l'opinion publique mondiale ignore beaucoup d'initiatives positives qui y sont menées. African Marketing Global Empowerment and Projects (AMAGEP) s'attèle justement à promouvoir une image positive du continent africain. Interview avec Alain Matundu Vangu, son président.

AFRIQU'ÉCHOS MAGAZINE(AEM) : Que doit-on retenir d'AMAGEP ?

ALAIN MATUNDU VANGU(AMV : African Marketing Global Empowerment and Projects (AMAGEP) est une association sans but lucratif panafricaine basée à Johannesburg, en Afrique du Sud. Elle est reconnue comme une organisation d'utilité publique et donc exemptée des taxes. Amagep a une triple mission : inspirer et conscientiser les concepteurs de politiques ainsi que les sociétés civiles sur les questions touchant l'avenir sociopolitique et culturel d'Afrique ; construire autant que possible une vue objective sur les événements divers qui ont un impact sur le futur du continent africain, en plus de pousser le peuple africain à cultiver l'esprit de créativité et d'innovation ; et enfin promouvoir la renaissance de l'Afrique dans le concert des continents. Nos actions peuvent aller de la promotion et la préservation des arts, culture et coutumes à des programmes éducatifs sur le VIH/SIDA.

AEM : Quels sont les instruments utilisés par AMAGEP dans l'accomplissement de sa mission ?

AMV : Pour accomplir sa mission, AMAGEP utilise les instruments qu'elle s'est forgés : le site web www.amagep.co.za ; EurekAfrika Magazine, qui prend de l'envol ; Scoop AMAGEP, qui organise des débats et réalise des interviews ; et la collaboration avec les maisons d'édition pour la publication et la commercialisation des livres écrits par les Africains. En plus, AMAGEP compte à moyen terme fonder l'Académie Steve Biko, un cadre d'éclosion d'idées transformatrices et de promotion d'un nouveau leadership africain. Enfin, AMAGEP a le projet de posséder une chaîne de radio et de télévision. Sans oublier le privilège dont notre association jouît depuis sa création d'être relayée au reste du monde francophone par votre prestigieux organe de presse, Afriqu'Échos Magazine (AEM).

AEM : Un mot pour terminer ?

AMV : L'Afrique détient plusieurs atouts : la population la plus jeune au monde ; un immense potentiel naturel ; une intégration régionale et continentale en voie d'affermissement ; un processus de démocratisation en maturation ; un secteur privé en expansion comme résultat d'investissements responsables et de consommation locale soutenue…Conscient de ce potentiel, je lance un appel pressant aux personnes et institutions influentes en Afrique et dans le monde pour soutenir les projets d'intérêt public initiés par AMAGEP et d'autres organisations d'intérêt public en vue du développement du continent à partir de la base. |Afriqu'Échos Magazine (AEM), Johannesburg (RSA)

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Montée en puissance de la musique chrétienne en Angola

Afriquechos Magazine Interculturel - Mon, 27/10/2014 - 11:58
Irmã(la soeur) Sofia, une des célébrités de la musique chrétienne angolaise|Photo d'archives

La musique chrétienne gagne du terrain en Angola, un intérêt grandissant du public pour ce style de musique qui coïncide avec l'émergence de plus en plus accrue de chanteurs évangélistes sur l'échiquier national. Ce phénomène est favorisé également par des innovations que la nouvelle génération de musiciens apporte à ce courant musical. C'est ce que pense le chanteur Miguel Buila qui note « l'apparition de nouveaux talents et d'un public intéressé par de belles chansons destinées à la louange de Dieu et à l'éducation de la communauté chrétienne et de la société en général, des oeuvres qui évoquent en même temps la vie de tous les jours. »

Le chanteur Celsius Mambo, qui partage cet avis, déplore néanmoins un manque criant d'intérêt de la part des imprésarios, peu nombreux à s'impliquer à sa promotion. Pour la chanteuse Lioth Cassoma, « il fut une époque où le gospel était considéré comme une musique de veillées mortuaires, cette époque est aujourd'hui révolue. » L'auteur de Clame et Confio se réjouit du fait que la musique gospel soit aujourd'hui diffusée sur les ondes à travers tout le pays bénéficiant également d'une large couverture dans la presse écrite, ce qui était rare dans les années précédentes. Autre avis, celui de Manuel Simão “Bambila” qui, au vu de la dynamique et de la reconnaissance dont ce style de musique commence à jouir, espère qu'à l'avenir, les créateurs puissent vivre de leurs œuvres.

En dehors des musiciens chrétiens célèbres comme Guy Destino, Irmã(soeur) Sofia, Irmão(frère) Jake, Lioth Cassoma, Célsio Mambo, Miguel Buila et Bambila, d'autres noms se sont révélés au grand public. C'est le cas de Irmão Chorão, Nguito Pandas, Grupo Harmonia Vocal, Irmã Cristina, Irmã Sambita, Grupo KK, Rodeth Diogo, Irmão Silva, Irmão Nathan entre autres.|Jossart Muanza(AEM)

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Congo-Namibie : un institut de formation technique et professionnelle inauguré à Loudima

Afriquechos Magazine Interculturel - Mon, 27/10/2014 - 11:57
La coupure du ruban symbolique|Photo :©AEM

Le site qui abritait l'ancien centre de formation des cadres de la SWAPO de Loudima pendant l'apartheid devient Institut de Formation Technique et Professionnelle de Loudima (IFTPL) et a été inauguré, le 22 octobre 2014 par les présidents congolais, Sassou N'Guesso et namibien, Hifikepunye Pohamba . D' un coût global de 16 milliards de FCFA, cet institut bilingue d'une capacité d'accueil de 400 apprentis a pris corps dans le massif du Chaillu sur une superficie de 63 hectares avec une vue panoramique sur le fleuve Niari faisant partie intégrante du village Kitaka, dans le district de Loudima, département de la Bouenza.

Ce projet développera deux axes pédagogiques : la formation technique qui permettra aux apprenants de poursuivre les études dans le cycle supérieur et la professionnelle qui leur ouvrira la voie à la vie active. Les enseignements seront dispensés en français et en anglais, suivant les programmes congolais qui font actuellement l'objet d'une profonde révision pour être adaptés aux standards internationaux. Les filières de formations proposées vont du génie électrique, mécanique, agricole et informatique au secrétariat bureautique en passant par la menuiserie, la coiffure et la couture.

Des équipements adéquats

Selon la fiche technique déroulée par le ministre congolais Blaise Zoniaba, cet institut est doté d'infrastructures adéquatement pourvus en mobilier de bureau, de logement, en équipements de laboratoires et en machines pour les ateliers. On peut citer par ailleurs : un bloc administratif, une salle polyvalente d' une capacité d'accueil de 350 personnes, un guest-house de 7 chambres, 31 appartements pour le logement du personnel administratif et du corps enseignant, un ensemble de 20 dortoirs avec une capacité d'accueil maintenue à 320 lits. Au sujet des salles de classe, ce site en dispose 16 agencées dans 8 bâtiments en sus des 9 bâtiments faisant office d'ateliers et des 4 bâtiments réservés aux laboratoires. Les 11 bâtiments restants serviront respectivement à la bibliothèque, à l'infirmerie, au réfectoire, à la ferme agricole, etc.

Une initiative appréciée à sa juste valeur

Situé à 18 km de la communauté urbaine de Loudima, le village Kitaka retrouve une vocation éducative instituée avec le centre de formation des cadres de la SWAPO. Le président namibien Hifikepunye Pohamba a eu les mots justes pour exprimer la joie qui était la sienne. « Je suis venu à Loudima non seulement pour inaugurer l'institut mais pour remercier les autorités congolaises pour leur soutien à la lutte de libération du peuple namibien… » Un avis partagé par son homologue congolais Denis Sassou N'Guesso qui pense que ce site est « un véritable symbole de la volonté des dirigeants africains et leur peuple de bâtir une Afrique unie et prospère. » Pour sa part, Célestin Moukoki, le directeur général de cet institut invite les jeunes congolais à saisir cette opportunité car les instituts bilingues, selon lui, sont « une denrée rare au Congo ».

En attendant la date de la rentrée scolaire qui reste encore à fixer, tout est déjà fin prêt pour recevoir la première promotion d'un effectif de 100 apprenants dont 50 congolais et 50 namibiens. Pour les Congolais, ce 22 octobre a coïncidé avec la fin des épreuves du concours d'entrée avec une place de choix réservée aux élèves issus du village Kitaka. Les candidats à l'admissibilité congolais, namibiens et d'autres nationalités devront être titulaires d'un brevet. La formation est sanctionnée selon les cas par le baccalauréat technique, technologique, professionnel ou le brevet de technicien supérieur. Christian Wilfrid Diankabakana(AEM), Envoyé spécial à Loudima, Congo

Le bâtiment de l'Institut de formation technique et professionnelle de Loudima IFTPL|Photo :©AEM
Pascal Tsaty Mabiala, le Premier secrétaire de l'UPADS lors de la cérémonie|Photo :©AEM
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Lettre ouverte à son Excellence Dénis Sassou-Nguesso, Président de la République du Congo...

Afriquechos Magazine Interculturel - Wed, 22/10/2014 - 15:04
Dr Marcel Guitoukoulou

Docteur Marcel GUITOUKOULOU
Chevalier de la légion d'honneur de la République Française
Ancien candidat à l'élection présidentielle au Congo Brazzaville
Mail : guitoukoulou@yahoo.fr
278, rue George SAND
84120 Pertuis


À
Son Excellence Monsieur Denis SASSOU NGUESSO
Président de la République du CONGO
Président du Conseil national de sécurité
M'PILA-Brazzaville Excellence,

Après des décennies au pouvoir, vous avez donné le meilleur de vous-mêmes et je vous en félicite. Un repos bien mérité vous attend, pour ne pas tomber dans le piège des hommes indispensables. Vos qualités de Grand bâtisseur, autant que vous le revendiquez, me laissent pantois. Ma bonne foi m'interdit cependant, de nier l'évidence des grands travaux en cours dans le pays. Néanmoins, un zest de lucidité, me convainc que le Peuple n'en attendait pas moins de son Président en 40 ans de règne absolu. Pour lire la lettre dans son intégralité, cliquez ici >>>>>

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RDC : Koffi Olomidé arrêté brièvement pour s'être fait appeler « Vieux Ebola »

Afriquechos Magazine Interculturel - Wed, 22/10/2014 - 12:08
Koffi Olomide interviewé le 21/10/2014 devant le commissariat provincial de la police à Kinshasa après son interpellation. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le célèbre chanteur congolais Koffi Olomidé a été arrêté mardi à Kinshasa - avant d'être relâché peu de temps après - pour s'être fait appeler sur des banderoles « Vieux Ebola », rappelant le virus qui a tué 4. 500 personnes en Afrique de l'Ouest, et 49 en République démocratique du Congo.

« Il a été interpellé parce qu'il a mis des banderoles »" annonçant le concert de « Vieux Ebola », le surnom que des fans utilisent désormais pour qualifier Koffi Olomidé, a déclaré à l'AFP un de ses amis sous couvert d'anonymat. « Les gens qui l'ont surnommé Vieux Ebola, eux, on ne les arrête pas », a-t-il pesté.

Le directeur de l'information et de la communication de la police a confirmé l'arrestation. « Il est en train d'être verbalisé au commissariat car il s'est présenté comme (Vieux) Ebola alors que nous sommes en train de combattre cette épidémie. C'est une immoralité, (. . . ) c'est un contre-message qu'il est en train de diffuser », a martelé le colonel Pierrot Mwana-Mputu. « Ebola, ça signifie la mort. C'est comme si nous ramions à contre-courant des efforts de la communauté internationale" pour vaincre la fièvre hémorragique », a-t-il insisté, soulignant que les banderoles seront enlevées des artères de Kinshasa.

Par le passé, le chanteur s'était fait appeler « Sarkozy », du nom de l'ancien président français Nicolas Sarkozy, ou encore Benoît XVI, le nom du prédécesseur du pape François. L'Église catholique l'avait à l'époque prié de ne plus utiliser le nom du Souverain pontife.

Koffi Olomidé a déjà eu plusieurs démêlés avec la justice.

Il avait été mis en examen en février 2012 par la justice française pour les viols et les séquestrations de trois ex-danseuses de son groupe, appelé « Quartier latin international »". Il avait quitté la France avant la décision du juge des libertés sur son éventuelle incarcération.

En août de la même année, le chanteur avait été condamné à Kinshasa à trois mois de prison avec sursis pour « coups et blessures volontaires » contre son producteur, partageant les Congolais entre soulagement et regret d'une impunité face aux violences de l'artiste.

En 2004, la presse congolaise avait placé le « grand mopao » (grand patron, en lingala) sous « embargo »- une décision consistant à ne plus couvrir ses activités musicales - après qu'il ait pris à partie un journaliste lors d'un concert et endommagé sa caméra.| Jeuneafrique.com

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Manda Tchebwa établit un pont entre le CICIBA et l'Université Kongo

Afriquechos Magazine Interculturel - Wed, 22/10/2014 - 11:34
À gauche, le Professeur Manda Tchebwa et à droite le grand chancelier de l'université Kongo, l'honorable Batangu Mpesa|Photo :@AEM

Récemment nommé directeur général du Centre international des civilisations bantoues (CICIBA), le professeur Manda Tchebwa, ancien directeur artistique du Marché des arts et spectacles africain (MASA) et directeur de cabinet du ministre de la Culture et des arts, a été reçu par le grand chancelier de l'université Kongo, l'honorable Batangu Mpesa, le 24 août 2014, au Salon Yenge de la Place Manadiar à Kinshasa.

Grand défenseur de la langue kikongo, Batangu Mpesa a reçu le professeur Manda Tshebwa a qui il a fait un don d'un lot d'ouvrages dont Kisi Nsi et Ndinga, Kanda ye nsi, recueils de proverbes kongos ; Makwela meto sur le mariage chez les Kongos ; Congo sans paludisme, document écrit en kikongo qui répertorie les plantes médicinales locales utilisées pour soigner le paludisme, la chronobiologie du plasmodium et les éléments du paludisme. Et pour cause, la thèse de doctorat du nouveau directeur général du CICIBA était basée sur la diaspora kongo aux Amériques. Et pour lui permettre de lire ces documents, le grand chancelier de l'université Kongo, Batangu Mpesa, lui a également remis un dictionnaire écrit par un missionnaire suédois.

Pour expliquer le sens de cette cérémonie, Batangu Mpesa a utilisé l'adage Kongo qui dit : « Instruis l'enfant qui s'en va à la danse et non celui qui en revient » autrement dit vaut mieux donner des conseils avant que quelqu'un ne passe à l'acte pour qu'il en tienne compte et non après qu'il a agi. Concernant la civilisation Kongo, l'une des grandes composantes de la famille des civilisations bantoues, qui va de l'Angola jusqu'au Gabon en passant par la RDC et la République du Congo, et qui s'est exportée vers les Amériques, il a émis le souhait de la mise en place d'un cadre de collaboration entre l'Université Kongo et le CICIBA en vue de la conservation et de la promotion de ladite civilisation.

Dans le même esprit, Dr Mayengo, poète, peintre, critique d'arts, philosophe et médecin s'est appesanti sur l'origine et l'expansion des peuples bantous à travers l'Afrique subsaharienne et leurs principales caractéristiques conservées à travers le temps : « La résistance d'un peuple se traduit par la résistance culturelle, par le maintien de sa culture, il n'y a que de cette façon qu'un peuple peut résister à toutes sortes d'agressions culturelles » a-t-il souligné. Faisant un parallèle avec la Grèce antique, il a poursuivi en ces termes :« à l'instar des grandes écoles d'initiation philosophique telles que l'Académie d'Athènes de Planton et le Lycée d'Athènes d'Aristote, les Kongos avaient aussi les leurs comme les Kikimba, Lemba, Buelo, Kimpasi, etc. de véritables universités où on formait des médecins, des magistrats, des forgerons et autres. » Selon lui, « les peuples Kongos sont descendus très bas et c'est à travers ces écoles que devaient se développer les valeurs kongos ou bantoues en général. »

Pour sa part, Manda Tchebwa a rappelé que l'une des missions du CICIBA est la mise en place d'un centre de documentation et de recherche sur les civilisations bantoues d'où l'importance de collaboration entre l'université Kongo et le CICIBA. Et de souligner également que le CICIBA est une plateforme de coopération et d'échanges entre différentes civilisations. Tout en reconnaissant la tâche ardue de restructurer et de redynamiser le CICIBA en sommeil depuis 5 ans. Pour rappel, le CICIBA est composé de 11 pays africains et les Bantous constitueraient les 2/5 des populations africaines.|Herman Bangi Bayo(AEM), Kinshasa, RDC

Manda Tchebwa, DG du CICIBA et Herman Bangi Bayo (AEM)|Photo :@AEM
Herman Bangi Bayo, journaliste (AEM)|Photo :@AEM
Le Professeur Manda Tchebwa|Photo :@AEM
À gauche, le Professeur Manda Tchebwa et à droite le grand chancelier de l'université Kongo, l'honorable Batangu Mpesa|Photo :@AEM
Dr Mayengo, poète, peintre, critique d'arts, philosophe et médecin|Photo :@AEM

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